Depuis 2001, la taille radicale des arbres est interdite au sein de l'Administration communale, dans un objectif de préservation de notre patrimoine arboré. Dans cette FAQ, nous démystifions six idées reçues sur la taille radicale.
1. La taille radicale rajeunit l’arbre et accroît son espérance de vie.
Faux. Toute taille mal conduite est un acte traumatisant pour l’arbre/arbuste et est une porte ouverte aux maladies. Son système de défense est mis à mal et cela peut conduire à une issue fatale (mort de l’arbre quelques années plus tard).
2. La taille radicale diminue la prise au vent et limite les risques de rupture.
Vrai et faux. La première année, l’arbre ressemble à un poteau mais par la suite, la repousse anarchique de rejets faiblement ancrés, le gigantisme des feuilles et la pourriture interne induite prouvent le contraire. Un arbre mal taillé peut devenir dangereux.
3. La taille radicale est le meilleur moyen de réduire la hauteur de l’arbre.
Faux. En peu de temps, l’arbre retrouve sa hauteur initiale. Toutes les plantes sont génétiquement programmées pour obtenir une forme spécifique et la taille ne peut aller contre ce phénomène.
4. La taille radicale permet d’avoir moins d’ombre.
Faux. Au contraire, avec la forte densité de rejets apparaissant et l’émergence de feuilles plus grandes, c’est l’inverse de l’effet escompté qui se produit.
5. La taille radicale évite la formation de bois morts.
Faux. Entre les rejets, une forte concurrence s’installe. Par manque de lumière, les plus faibles meurent après quelques années.
6. La taille radicale est économique.
Faux. Les communes commencent à réaliser à quel point les tailles radicales passées coûtent cher. Les dépenses nécessaires à la surveillance des arbres dangereux, aux tailles de restructuration, aux abattages et replantations sont exorbitantes.