Journée Mondiale de Souvenir des Victimes de la Route

Publié le 22 novembre 2022
  • Solidarité et mémoire

Il y a exactement 50 ans, notre pays battait un triste record, celui du nombre de tués sur les routes : 3101. Depuis 1972, ce nombre a heureusement baissé progressivement et de nets progrès ont été effectués. Il n’empêche que ces 50 dernières années, près de 80.000 personnes ont perdu la vie dans un accident de la route, autrement dit, davantage que le nombre d’habitants d’une ville telle que Tournai.
Symboliquement, l’institut Vias - institut de connaissance indépendant qui agit comme une référence pour les citoyens, les instances publiques et les entreprises afin d'améliorer la sécurité routière, la mobilité, la sécurité et la santé - et l’asbl « Parents d’Enfants Victimes de la Routes (PEVR) » ont déployé un tapis reprenant le prénom de victimes, en collaboration avec les autorités communales. Ainsi, au square Roger, ce tapis a été déployé au cours d’une cérémonie chargée en émotion.

Un record tristement historique

En 1972, 3.101 personnes sont officiellement décédées sur nos routes. Il s’agit du nombre de victimes le plus élevé recensées dans notre pays. Cette année marqua aussi la prise de conscience d’agir pour enrayer cette hécatombe. Ainsi, dès 1974, le 120 km/h est définitivement instauré sur les autoroutes et le 90 km/h sur les autres routes. C'est le début d'une longue liste de mesures qui permettront d'améliorer sensiblement la situation. En 1984, notre pays repasse, pour la première fois, sous la barre des 2.000 tués et, en 2008, ce nombre descend en dessous de 1. 000. En 2019, dernière année avant la crise sanitaire, 644 personnes perdent la vie sur nos routes.
Malgré les progrès effectués, près de 80.000 victimes sont décédées dans un accident de la circulation ces 50 dernières années et, parallèlement à cela, ce sont plus de 3,4 millions de personnes qui ont été blessées. Pour certaines d’entre elles, l’accident aura totalement changé leur vie.

Une journée internationale de commémoration

C’est dans ce contexte que, chaque année, l’ONU organise la « Journée Mondiale du Souvenir des Victimes de la Route » à travers le monde. Au fil du temps, cet événement permet d'attirer l'attention du public sur l'ampleur des dommages émotionnels causés par les accidents de la circulation et de rendre hommage aux victimes, ainsi qu'aux services de secours et d'intervention d'urgence.

Quid de l’avenir ?

Lors des Etats Généraux de la Sécurité Routière il y a un an, 32 mesures ont été annoncées par les autorités fédérales pour aider la Belgique à tendre vers le seul objectif humainement acceptable, à savoir 0 tué sur les routes en 2050. Un objectif intermédiaire de 320 tués maximum a été fixé pour 2030.